GRIMMTV
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Groupe Réflexion Interactivité
MultiMédia Télévision, pour une
Télévision Interactive Grand Public
Présentation
Grimm tv est un groupe de concepteurs, scénaristes,
réalisateurs et développeurs, né en
1994 pour créer une structure de réflexion et une
force de proposition dans le domaine de la
télévision interactive et du
multimédia.
En effet, si la télévision interactive est encore
suspendue à la mise en place de technologies
numériques, le multimédia, lui, via le CD-ROM et
le DVD, est devenu un véritable marché.
Aucune expérience pilote n'a été
menée, en l'état actuel du réseau
hertzien, pour tester les réactions du grand public de la
télévision en ce domaine.
Grâce à la réunion de multiples
compétences tant dans le domaine de
l'expérimentation des systèmes que des
programmes, GRIMM TV se positionne aujourd'hui comme:
- un partenaire privilégié
des opérateurs de l'audiovisuel interactif pour la
définition de lignes éditoriales.
- une
force de proposition et de
développement pour les programmes .
Comité
Membres du Comité de réflexion
- Olivier AUBER: ingénieur chercheur,
concepteur de dispositifs interactifs , de CD-I et CD-Rom
- Franck
BARTHE: Directeur technique de Univers
City TV, ingénieur réseaux
- Olivier
ESCHAPASSE: Concepteur
/Réalisateur/ Producteur de bornes interactives dont la
borne du Festival de Cannes, Grand Prix à Biarritz 1993.
- Laure FRIANT: productrice TV, Conceptrice
d'émissions TV interactive:projets d'un Magazine sur la
culture multimédia et d'une émission de
prévention médicale avec MSF et MDM
- Titus
LEBER: Concepteur/
Réalisateur/Producteur de films ,de vidéodisques
et de CD-Rom.En préparation : "Europe Interactive"
encyclopédie de l'Histoire et de la Culture
Européenne
- Philippe MARI:
scénariste
téléfilms et feuilletons TV scénariste
de "14 contre 1" fiction sur vidéodisque , de bornes
interactives et de CD- Rom , d'un téléfilm et
d'une sit-com interactifs
- Marc MENAHEM:Editeur
chez Quai Nord,
Président de l'ARDIP (association d'éditeurs du
domaine), expert auprès des communautés
européennes pour le programme Delta, en
préparation 5 CD-Rom et 2 CD-I
- Philippe
PIANI:Producteur TV et
multimédia, en développement CD-Rom, CD-I.
Production "CITE CINE II" avec présentation au public
réalités virtuelles multimédia et
dispositifs interactifs; 1995 Paris, 1996-98 Europe, Etats-Unis, Japon
- Jean-Baptiste TOUCHARD: Coordinateur
pédagogique du Mastére Européen
MA-IMM,Producteur de Titres Multimédia Interactifs chez Quai
Nord, Chargé des relations industrielles à
l'Ecole Nationale Supérieure de Création
Industrielle, Auteur de "Multimédia Interactif" chez
Microsoft Press
- Christian VANDERBORGHT:
Concepteur/producteur
de dispositifs interactifs expérimentés sur des
diffuseurs internationaux dans le cadre de Code Public/ Univers City TV
...
Point de vue
Il y a deux façons de concevoir la
télévision interactive grand public
- la première est de
considérer que l'
intérêt de l'interactivité est de
permettre d'accéder à la carte à des
programmes stockés dans des banques d'images qui ont la
fonction de "serveurs multimédia" type internet.
- la
seconde consiste à prendre
l'interactivité
comme la forme future de toute émission (qu'elle soit de
plateau, d'information, de jeu ou de fiction) qui veut rencontrer son
public sans passer à priori par des systèmes
d'abonnement ou de pay-per-view.
C'est dans cette seconde perspective que les chaînes
généralistes peuvent espérer
réussir des fédérations
d'audience à l'horizon du tout numérique.
A l'heure où l'on pourra gérer et
paramétrer des accès individuels à des
émissions nécessairement stockées, les
programmes interactifs présenteront auprès du
public l'attrait du direct, celui d'un rendez-vous familial ou d'un
carrefour social et culturel qui lui permet de participer
à un événement collectif.
L'enjeu est de taille, surtout lorsqu'on remarque la
désaffection du public jeune pour la
télévision au profit de produits interactifs de
type jeux vidéo ou programmes "edutainement". Et ce n'est
pas
tout, depuis l'année dernière, le
marché américain du CD-ROM et du CD-I a
dépassé celui descassettes vidéo.
Sûre de son pouvoir de fascination, la
télévision semble attendre les autoroutes de
l'information afin de rattraper tous les "balbutiements" qui ont vu le
jour dans l'intervalle. Le retard accumulé ne serait pas
alors
d'ordre technologique mais conceptuel et culturel.
L'audiovisuel américain fourmille déjà
d'exemples oùle cinéma et la
télévision sont relégués au
statut de produits dérivés d'un programme
initialement interactif !
Face à ce constat, deux conclusions s'imposent :
- la première est l'urgence , en
l'état actuel de
la technologie câble et du réseau hertzien, de
concevoir et de produire des programmes interactifs qui permettent de
tester les attentes et les réactions du public.
- La
seconde est de penser les programmes en
relation avec des
dispositifs interactifs qui en prolongent l'existence
au-delà de la diffusion.
Pour cela, il est utile de faire l'état des lieux, le point
sur les technologies, le bilan des premières
expériences et surtout,de permettre l'éclosion de
nouveaux programmes.
L'interactivité
à la
télévision : etat des lieux (1995)
Quelques émissions interactives ont
été diffusées récemment.
Chacune d'entre elles a remportée un succès
d'audience et de curiosité:
- "SALUT
LES HOMARDS": sit-com hebdomadaire diffusée
le samedi entre 1986 et 1989 sur TF1, traitant des problèmes
de l'adolescence. Première fiction "interactive"
à la façon des télénovelas
au Brésil qui ajustent leur récit en fonction du
"retour de la rue". On proposait au
téléspectateur d'utiliser son minitel durant le
week-end de la diffusion pour influer sur le déroulement de
l'épisode de la semaine suivante.
- "DANTON
et ROBESPIERRE": Plusieurs de ces retransmissions des
pièces mises en scène par Robert Hossein sur
FRANCE 2 permettaient, en fin de diffusion, de demander un jugement aux
téléspectateurs via deux numéros de
téléphone. Mais contrairement à ce qui
s'est passé récemment au Palais des Sports pour
"Marie Antoinette", la réponse du
téléspectateur, si elle était connue
en direct, n'avait aucune influence sur le déroulement
"live" du spectacle retransmis.
- "LES
DELIRES D'HUGO" sur FRANCE 3 :Sur console
adapté pour la
télévision. Succès d'audience
dû à la curiosité plus qu'à
l'émulation collective puisqu'une seule personne
sélectionnée joue en direct.
- "PIAZZA
VIRTUALE": projet international qui a abouti
à la production de 800 heures de programmes interactifs qui
ont été diffusés sur des
chaînes telles que 3 SAT (RFA), OK3
(Tchécoslovaquie), TV BALTICUM (Lettonie), TV RUSSIA
(Russie), NHK (Japon), SCOLA (USA); programmes auxquels ont
participé 150 millions de
téléspectateurs européens et qui ont
généré 140 000 appels à
l'heure (sources DEUTCH TELECOM)
- "DAZIBAO
ELECTRONIK": l' été 93 dans le
cadre du festival d'Avignon, un projet local de15 heures de programmes
interactifs, intitulés DAZIBAO ELECTRONIK, a
été diffusé sur la station locale
TELEVISION SCIENCES FRONTIERES (Carpentras) avec un accord du CSA et le
partenariat de la région PACA. Toutes les
émissions étaient réalisées
en 16/9ème avec le concours de PHILIPS et de FRANCE
SUPERVISION.
- "LA
CHAÎNE DE L'EMPLOI": qui a
développé
des applications de techniques interactives en systématisant
l'utilisation du visiophone, du minitel, du fax et du
téléphone, aujourd'hui reprise dans de nombreux
magazines de télévision.
Ces essais prometteurs, non exhaustifs, nous encouragent à
proposer aujourd'hui une gamme de programmes interactifs plus
complète, aussi bien du point de vue des techniques que des
contenus.
Nous passons d'une civilisation de l'image, qui se veut l'incarnation
de la pensée, à une civilisation de
l'information,
qui va se servir de l'image pour susciter la réflexion et la
participation. Les langages digitaux sont en train d'établir
une langue de communication planétaire.
Nous assistons à la convergence de tous les moyens
électroniques vers le traitement numérique de
l'information. Il est important de considérer les
conséquences du mariage de la
télévision et de l'ordinateur. Le
télé-ordinateur prend toute sa dimension dans ce
qu'il est convenu d'appeller la télévision
interactive.
Bien plus qu'une simple évolution technique comme l'a
proposé la norme D2MAC ou comme continue de le faire le
standard 16/9ème dans le traitement de l'image, il s'agit
là d'une véritable mutation dans la relation
entre
le programme audio-visuel et les téléspectateurs.
Les outils multimédia qui couplent les moyens
vidéos, auxmoyens informatiques grâce à
des interfaces électroniques permettent la transmission de
données visuelles, sonores et textuelles, en temps
réel.
Nos objectifs sont de:
- développer
des concepts de
télévision
interactive avec les techniques actuellement disponibles:
- fabriquer
des outils
destinés à mieux communiquer
- sensibiliser
le grand public aux
nouveaux modes de consultation et l'accompagner dans la
compréhension et l'acquisition des mécanismes.
- adapter et intégrer des dispositifs
interactifs à
différents genres télévisuels,
à des grilles de programmes: en utilisant les
potentialités de
l'interactivité, la télévision peut
établir un lien fort avec son public; c'est sur la
constitution de ce lien que nous proposons d'intervenir à
différents niveaux
- contribuer
à résoudre
l'équation qui
lie la masse considérable des informations à
transmettre, la façon très
individualisée dont elles doivent être
personnalisées pour être utilisables, leur
adaptabilité très grande tant pour
l'accès que pour la remise à jour.
Les technologies du multimédia interactif ( puissance des
ordinateurs, génie logiciel, clarté et
séduction de l'image) dans le domaine de la transmission des
connaissances et de la circulation des informations peuvent:
- aider à la maîtrise de
l'immense
complexité du monde contemporain.
- remettre
à niveau les formations
professionnelles de base
(mais aussi de pointe) des ouvriers ou des ingénieurs.
- donner aux entreprises les accés
opérationnels
aux données scientifiques et techniques leur permettant de
créer des produits plus performants.
- permettre
aux institutions d'expliquer, de
transmettre, de
présenter l'ensemble de leurs rouages, de leurs actions, de
leurs réalisations.
Notre projet s'organise autour de deux axes de réflexion et
d'application
- une
méthodologie d'approche des
stratégies de
communication interactive.
- la maîtrise
des outils informatiques
pour les soumettre aux
exigences de la pédagogie et de la communication.
Qu'est-ce que le Multimédia
Interactif?
Le multimédia c'est :
- l'utilisation
simultanée ou
combinée de l'informatique, de l'image, de la
vidéo dans le domaine de la communication.
- des
supports nouveaux : des ordinateurs, des
compacts-disc
vidéo, des vidéodisques, des CD-ROM, des
écrans tactiles, des claviers, ...,
- des
concepts nouveaux : on donne au spectateur
la
possibilité, à tout moment, de choisir ce qu'il
va regarder.
Comment est-ce possible ?
Sur l'écran de l'ordinateur, des menus offrent des choix
multiples au spectateur qui décide de ce qu'il va voir.
Instantanément, l'ordinateur analyse les
réponses.
Ensuite, sur le vidéodisque ou dans la mémoire de
l'ordinateur, il va chercher les images (fixes ou animées)
et
les sons (avec possibilité de choisir le commentaire,la
musique ou l'idiome) qui correspondent aux désirs
exprimés. Les informations peuvent, si on le
désire, circuler dans le réseau du
téléphone ou du câble.
C'est la qualité de ce dialogue Homme/Machine/Homme, de
cette interactivité,qui fait la réussite ou
l'échec d'une application multimédia:
- les menus doivent correspondre aux
différentes attentes
possibles
- la recherche de l'information doit
pouvoir
s'adapter rapidement
à la personnalité des spectateurs: dans le
rythme, dans les goûts, dans la démarche
intellectuelle...
- les réponses doivent
être
rapidement et
précisément données.
- On
doit pouvoir analyser les
réactions des spectateurs afin
d'en tirer une meilleure connaissance et ainsi affiner l'adaptation du
programme (on perçoit ces réactions au travers
les
temps de réponses, le type de questions, d'autres
paramètres, ...)
- La mise en image de
cette
interactivité doit être
suffisamment séduisante et attractive pour capter
l'attention
du spectateur sur des sujets quelques fois difficiles (surtout quand il
s'agit d'apprentissage).
Quand l'ensemble de ces critères sont optimisés,
on obtient des résultats particulièrement
performants :
- satisfaction du
spectateur qui a
reçu toute l'information
qu'il cherchait,
- rapidité de
l'acquisition car les
réponses ont
été très précises dans leur
fond et très adaptées dans leur forme,
- mémorisation car la satisfaction et
la précision
en sont les deux conditions principales.